L’information a été publiée sur une page dénommée « CS TV ». C’est une vidéo en deux minutes, qui trace une scène très horrible et la conversation de Sonko à un certain commissaire de Police. Cette arrestation à nouveau de l’opposant du régime actuel ne serait-il pas une dérive fatale pour Macky Sall. « L’opposant politique Sonko s’interroge dans la même vidéo « est-ce que je suis en état d’arrestation ?. Si non ! Conduisez moi jusqu’au commissariat, je reste dans mon véhicule ». L’information a vite pris la capitale Sénégalaise. Certains internautes qualifient cette arrestation comme quoi « une culture politique à la Sénégalaise.. Après Abdoul Diouf, tous les potentiels candidats sérieux aux élections présidentielles ont toujours été jetés en prison pour raisons imaginaires. Une grande honte politique pour ce grand et beau pays ». Un autre également dit que « Ça, c’est une honte pour le peuple sénégalais et de l’Afrique an général ». Certains scandent déjà sur les réseaux sociaux « Abas le dictateur macky salle ». Et cette dernière lance « le peuple sénégalais sortez massivement et vite pour barrer toutes les routes ».
Quatre heures avant la publication de cette vidéos dans la soirée, selon nos confères « le Figaro » des incidents ont éclaté entre jeunes et forces de l’ordre jeudi à Dakar près du tribunal où comparaissait l’un des chefs de l’opposition, Ousmane Sonko, dans une affaire dont pourrait dépendre sa candidature à la présidentielle de 2024, ont constaté les journalistes de l’AFP.
Toujours la même source indique « Les forces de l’ordre déployées en nombre autour du tribunal dans le centre de la capitale ont lancé des grenades lacrymogènes contre une centaine de partisans de Ousmane Sonko qui voulaient suivre le procès. Les jeunes se sont provisoirement dispersés dans les rues adjacentes ».
Climat de tension
« Ces incidents se sont produits dans un climat de tension grandissante au Sénégal, pays réputé pour sa stabilité dans une région troublée. Ce nouveau rendez-vous avec la justice pour Ousmane Sonko, troisième à la présidentielle de 2019 et candidat déclaré à celle de 2024, a donné lieu à un important dispositif policier, comme à chaque fois qu’il a été convoqué depuis deux ans » relate le Figaro.
On lu chez confrères de Figaro, « Ousmane Sonko est poursuivi par le ministre du Tourisme Mame Mbaye Niang, également un responsable du parti présidentiel, pour «diffamation, injures et faux». Le procès s’est ouvert après une énorme bousculade à l’arrivée du prévenu, les gardes empêchant ses partisans d’entrer dans une salle déjà bondée de journalistes et de représentants de l’opposition. Finalement, le président a ordonné un renvoi du procès au 16 mars ».
Il indique que « Ousmane Sonko s’était abstenu de se présenter le 2 février. Ses avocats avaient assuré que leur client n’avait pas reçu de convocation. Ousmane Sonko avait annoncé mercredi soir qu’il se rendrait au procès jeudi matin. Il avait appelé «tous les Sénégalais à se joindre à (lui) au tribunal de Dakar pour mettre fin à cette mascarade». Son déplacement dans un cortège d’une dizaine de voitures suivies par de nombreux véhicules des forces de sécurité a causé un tohu-bohu dans Dakar, bloquant le trafic sur un des principaux axes de la capitale ».
Il rappel « en mars 2021, Ousmane Sonko s’était rendu accompagné d’une foule massive à une convocation devant un juge dans une affaire de viols présumés. Son arrestation en chemin avait provoqué les émeutes les plus graves connues par ce pays depuis des années. Elles avaient fait une douzaine de morts ».
Selon le Figaro « Ousmane Sonko crie au complot destiné à l’écarter de la présidentielle et à l’instrumentalisation de la justice par le pouvoir du président Macky Sall, ce que ce dernier réfute. La justice a ordonné en janvier le renvoi de Ousmane Sonko devant un tribunal dans l’affaire des viols présumés, que Ousmane Sonko conteste. Aucune date de procès n’est connue ».
« Mais l’affaire de diffamation retient une attention grandissante, les textes prévoyant une radiation des listes électorales, et donc une inéligibilité, dans un certain nombre de cas de condamnation » a-t-il conclut.