Je me flatte d’aimer à en mourir mon cher Mali comme des millions d’autres Maliens, de m’incliner devant son beau et mythique drapeau et de fredonner son hymne national, un hymne à la vie, à l’amour, au travail, à la construction, à la bravoure, à la fierté et à l’unité nationale et africaine.
On ne le dira jamais assez, il faut aimer son pays, le chérir, le vénérer et le protéger des menaces et des tentatives d’invasion et d’attaque extérieure. Penser que notre Maliba est le pays le plus merveilleux de la terre ne relève point du nationalisme primaire, ni du chauvinisme béat, mais d’un patriotisme sans limite.
Nous aimons le Mali comme il est avec toutes ses femmes et tous ses hommes, avec toutes ses générations, avec ses qualités, ses valeurs, ses défauts, ses convictions, ses contradictions, ses imperfections, ses traditions, son histoire, sa gloire et son patrimoine.
Notre Patrie est plus qu’une terre, c’est un lien fusionnel entre des hommes et des femmes et leur culture, leurs langues, leurs religions et leur histoire. Une histoire écrite par le sang de nos martyrs contre les invasions, la colonisation et le terrorisme.
Le patriotisme est un acte de bravoure, de vertu, de reconnaissance et de gratitude. La « redécouverte de la patrie » est plus que jamais une référence, un idéal à retrouver. Nous devons réapprendre à aimer la patrie, la nation, la citoyenneté. A être fiers de notre drapeau. A nous de redécouvrir la patrie, retrouver l’état d’esprit de ces milliers de compatriotes qui sont morts pour elle, qui se sont sacrifiés pour elle et qui continuent de se sacrifier pour elle…
Aimer le Mali dépasse l’abstraction, ou alors elle devient idéologie, idolâtrie. Aimer le Mali, c’est aussi aimer son peuple. Le Mali se conjugue au singulier et au pluriel : un peuple et des peuples ; un pays et des pays ; une langue et des langues ; une culture et des cultures ; une tradition et des traditions ; un tempérament et des tempéraments. Joyeux anniversaire au Mali d’aujourd’hui et de demain !