Selon un communiqué conjoint publié par des responsables de l’ONU
Les organisations des Nations Unies ont appelé à l’arrêt immédiat des violences sexuelles à l’encontre des femmes et des filles au Soudan.
C’est ce qui ressort d’un communiqué conjoint publié, mercredi soir, par les directeurs du Bureau des Nations Unies pour la coordination des affaires humanitaires, du Bureau des Nations Unies pour les droits de l’homme, du Haut-Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés, de l’UNICEF, du Fonds des Nations Unies pour la population, l’ONU Femmes et l’Organisation mondiale de la santé.
Les responsables de l’ONU ont appelé à mettre immédiatement fin au fléau de la violence basée sur le genre, y compris la violence sexuelle contre les femmes et les filles, en tant que tactique de guerre visant à terroriser la population. Et demandant l’ouverture d’enquêtes rapides, approfondies et impartiales sur l’ensemble les violations et atteintes flagrantes et abusives des droits de l’homme, et à ce que les auteurs de ces actes soient tenus pour responsables.
Le communiqué a, également, évoqué »l’impératif à ce que tous les belligérants respectent les obligations qui leur incombent en vertu du droit international humanitaire et des droits de l’homme de protéger les civils, y compris les femmes et les filles ».
Et d’insister sur l’importance de permettre »aux victimes d’accéder en toute sécurité aux soins de santé et au personnel de santé de se rendre dans les établissements de soins ».
Les chefs des Bureaux de l’ONU ont également souligné »la nécessité d’intensifier les services de prévention de la VBG et d’intervention au Soudan et dans les pays voisins, où les personnes ayant fui la violence se sont réfugiées.
« Le risque de violence sexuelle augmente, en particulier lorsque les filles et les femmes se déplacent à la recherche de zones plus sûres », ont déclaré les responsables de l’ONU.
Et de conclure qu’il est urgent »d’intensifier l’assistance dans les sites d’accueil pour les personnes déplacées à l’intérieur du pays, dans les zones touchées par le conflit ainsi que dans les pays voisins », a rapporté le même communiqué.
L’armée soudanaise et les Forces de soutien rapide s’accusent d’avoir déclenché les combats et commis des violations lors d’une série de trêves qui n’ont pas réussi à mettre fin aux affrontements. Plus de 3 000 morts, en majorité des civils, et plus de 2,2 millions de personnes déplacées à l’intérieur et à l’extérieur de l’un des pays les plus pauvres du monde ont été signalés, selon le ministère de la Santé et les Nations Unies.
Agence Anadolu
