La santé maternelle et néonatale demeure le cheval de bataille de l’Office national de la santé de la reproduction (Onasr). Ce faisant, pour améliorer la prise en charge urgente de la question, l’office a sollicité l’appui de l’Agence générale d’accès au fond universel (Agefau) pour la mise en place de la plateforme « Bangue damu » dont la cérémonie de restitution a eu lieu, le mardi 26 décembre dernier, à l’hôtel Salam.
Notons que « Bague damu » est une plateforme numérique multi-fonctionnelle, télémédecine intégrée en santé maternelle et néonatale. C’est un projet qui s’inscrit dans la voie de l’innovation en vue d’améliorer les soins de santé pour les mères et les nouveaux nés. La santé maternelle et néonatale, faut-il, le rappeler, est au cœur des préoccupations des autorités sanitaires, en particulier, l’Onasr. Ce diriger vers le numérique témoigne aujourd’hui, les possibilités extraordinaires qu’offrent la technologie sur tous les plans et l’office ne compte pas rester en marge. Il est bon de savoir que, la présente étude de faisabilité sur la bonne pratique en matière de la santé sexuelle et reproductive est l’effort considérable des experts, des professionnels de la santé, des technologues et des décideurs.
Pour Dr Youma Sall, conseillère du ministère de la santé et du développement durable, l’équité d’accès aux soins et services de santé de qualité est la base des droits humains surtout en ce qui concerne les populations les plus vulnérables dont les femmes, les nouveaux nés et les enfants. Elle signale que malgré les efforts du gouvernement, notre pays à l’instar d’autres pays de l’Afrique, connait un taux de mortalité maternelle, néonatale et infantile très élevé. D’après elle, des efforts restent à faire afin d’atteindre l’objectif 3 qui consiste à réduire de 1/3 le taux de mortalité maternelle pour le développement durable d’ici 2030. Pour faire face à ces défis et améliorer davantage la santé maternelle et néonatale tous les voie et moyen sont pertinents, dit-elle, d’où l’exploitation des potentialités de l’innovation technologique proposé par l’Onasr et l’Agefau.
Sitan Koné