Il ne fallait pas se dresser contre la progression de l’armée malienne sur son territoire? Il faut être fou pour imaginer des plans de ce genre. Le Mali ne se laissera plus jamais faire humilier par des ennemis sponsorisés par une puissance occidentale. Et pourtant, la bataille du siècle aura bel et bien lieu. Il s’agit de la reconquête du Kidal. Chaque fois, ce sont les mêmes enfants gâtés et chouchous de la France qui créent le trouble, en voulant à tout prix la partition du pays pour les intérêts de la métropole (la France).
Peu à peu, la déclaration faite par le Président de la Transition, Colonel Assimi Goïta, lors de son adresse à la Nation de la fête de l’indépendance du 22 septembre 2023 se concrétise merveilleusement. A savoir : « la souveraineté sur l’ensemble du territoire national ». Ce qui amène à déduire qu’après la localité d’Anéfis, le retour de la ville de Kidal dans le giron du Mali, n’est plus qu’une question de jours.
Faut-il rappeler que le premier soulèvement de Touaregs débuta en 1962, dans la période qui a suivi l’indépendance. Au départ, ce conflit se caractérisa par des petites actions éclairs mais celles-ci escaladèrent lors des années suivantes jusqu’à inclure des attaques très élaborées. Cette courte révolte n’a pu être réprimée qu’avec l’entrée dans le conflit du Maroc et de l’Algerie en 1963, qui ont déposé les 35 chefs de la rébellion, puis imposé une autorité militaire sur les régions touaregs.
Ensuite, la deuxième rébellion des Touaregs, qui débuta en juin 1990 et dura jusqu’en 1992. Iyad Ag Ghali, qui dirige actuellement le groupe Ansar El Dine (Défendeurs de la foi), un violent groupe salafiste régional apparenté à AQMI, mena la deuxième rébellion. En 2008, le président Amadou Toumani Touré envoya Ag Ghaly comme consul à Djedda, en Arabie Saoudite. Son affectation, toutefois, prit rapidement fin lorsqu’il fut déclaré persona non grata par le gouvernement saoudien pour s’être associé à des éléments extrémistes liés à Al-Qaïda.
Et, la troisième rébellion de Touaregs, dirigée par Ibrahim Ag Bahanga, se déroula en 2006 et dura jusqu’à 2009.
Cependant, la dernière commença en 2011, qui effondra le Mali dans une crise sécuritaire profonde qui ne dit pas son nom. Depuis lors le pays dans la crise, et connaissant deux coup de force en 2012 et en 2020.
Depuis, l’arrivée de Assimi Goïta et ses compagnons, les choses ont changé progressivement et positivement. Et finalement, l’armée malienne pris le devant depuis le départ de Barkane, Takuba et la Minusma. Aujourd’hui elle fait la fierté du peuple malien. Et surtout, elle a engagé une vaste opération de recouvrement de l’intégrité territoriale du Mali.
Samedi, la nouvelle de la reconquête de la ville d’Anéfis à 112 kilomètres de Kidal par l’armée malienne a été accueillie avec enthousiasme par l’opinion publique nationale. Est-il besoin de rappeler que cela fait plus d’une dizaine d’années, depuis les événements de 2012 que l’armée malienne n’avait pas mis pied à Anéfis.
Anéfis désormais sous le contrôle total des FAMa
Depuis l’adoption de la résolution 2690 du conseil de sécurité des Nations unies mettant fin au mandat de la Minusma sur demande du Mali, l’armée malienne est à pied œuvre pour réoccuper toutes les emprises de la Minusma, y compris celles dans les localités sous contrôle des groupes armés indépendantistes. Après Ber, le mois d’Août dernier, l’armée malienne vient de casser une autre opposition à sa progression fulgurante vers Kidal, le samedi 7 octobre 2023, à Anéfis. Cette localité vient d’être rajoutée à la liste des localités désormais sous le contrôle total des FAMa.

Ce nouvel exploit de l’armée malienne témoigne de l’engagement et de la détermination de l’état-major général des armées à récupérer toutes les emprises de la Minusma y compris celles dans les zones sous le contrôle des rebelles et leurs complices terroristes.
Il faut savoir que depuis la validation par le conseil de sécurité des Nations unies, en juin dernier, à la demande du Mali de mettre un terme au mandat de la Minusma, les rebelles de Kidal, regroupés dans la Coordination des Mouvements de l’Azawad (CMA) marginalisant la montée en puissance de l’armée se sont dressés contre la réoccupation, par cette dernière, des emprises de la Minusma dans les localités sous leur contrôle. Ainsi beaucoup d’actions terroristes ont été posées aussi bien contre les Forces armées de défense et de sécurité que contre de paisibles citoyens. Ainsi, on note, l’attaque lâche et barbare contre le bateau Tombouctou, le 7 septembre 2023 suivie de plusieurs autres attaques contre des positions de l’armée malienne successivement à Gao, Bourem, Léré, Dioura pour ne citer que celles-ci. Mais toutes furent énergiquement neutralisées par la puissance de feu de l’armée malienne avec la récupération des armes et munitions.
D’ailleurs, après leur défaite dans l’un de leurs plus grands fiefs au Mali (Ber) depuis 2013, les groupes armés terroristes ont encore tenté de stopper l’avancée fulgurante de l’armée malienne dans le cadre de la mise en œuvre de la deuxième de phase de la rétrocession des emprises de la Minusma à Annefis, à 112 km de la ville de Kidal.
En effet, dans son calendrier, la deuxième phase de rétrocession des bases de la Minusma concernant les localités de Tessalit, Aguelhok, Kidal Ansongo et Douentza a commencé le 1er septembre et s’étendra jusqu’au 31 décembre.
Avant la première phase a concerné les bases d’Ogossagou, Ber, Goundam et Ménaka du 1er au 31 août 2023.
Au total, la Minusma avait 12 bases au Mali en plus de celle de Bamako.
Ces positions étaient reparties ainsi : secteur nord, Kidal, Tessalit, Aguelhok ; secteur sud Bamako, Secteur Est, Gao Ménaka, Ansongo ; secteur Ouest (Tounbouctou, Ber, Goundam et au centre (Mopti, Sévaré, Douentza.
Une autre défaite qui témoigne que rien ne pourra plus arrêter cette dynamique reconquête de l’intégrité territoriale du Mali par son armée. D’ailleurs le Directeur de l’information et des relations publiques de l’armée, le Colonel-major Souleymane Dembélé a rappelé dans sa déclaration après cette forfaiture que l’objectif visé est de « rétablir l’autorité de l’État et de mettre un terme aux activités dangereuses menées par les groupes armés terroristes ».
Il faut noter que parallèlement à la reprise des bases de la Minusma, les FAMa poursuivent également leur mission de recherche et la destruction des groupes armés terroristes et leurs sanctuaires comme le témoignent les récentes opérations les Almoustrat, Nampala. Sanadé Sana