jeudi, 4 décembre, 2025

L’INCONSCIENCE PATRIOTIQUE : Leçons pour la jeunesse malienne

Les gens dissertent sur le patriotisme sans savoir de quoi ils parlent. Qu’on ne m’en veuille surtout pas de dire cela crument, sans prétention. Pour prouver ce qui est dit, il est bon de voir le revers de la médaille : l’inconscience patriotique.

Par rapport à la situation chaotique que vit le Mali depuis plus d’une décennie, et la crise de carburant en cours vient de nous le prouver, on observe des comportements pour le moins scandaleux de beaucoup de nos concitoyens, hommes et femmes, jeunes et vieux, civils et militaires, aux antipodes de ce que feraient des patriotes dignes du nom.

Comment comprendre, au moment où le pays souffre des perturbations engendrées par les mercenaires djihado-terroristes dans l’approvisionnement du pays en carburant, que se réveille l’instinct de spéculation de ceux qui y voient une opportunité de gagner de l’argent, de se faire du fric sur le dos de la collectivité nationale éprouvée, comme on l’a vu à Bamako, Ségou, Koutiala, Mopti, et partout ailleurs ? Un désastre !

On a vu dans ce micmac déloyal, des chauffeurs et des apprentis de citerne, des gérants de station et des pompistes, des membres des corps habillés, mais aussi des foules de lascars et même des filles, avec des bidons de traite pour acheter du carburant, autant qu’il leur soit permis de le faire, et aller le revendre au prix fort. Semble-t-il que d’aucuns remplissaient leur réservoir pour aller le vider et revenir aussitôt s’aligner dans la file d’attente pour se servir encore et encore. De quoi se désoler de cette basse mentalité d’arriviste, TAGNININAW.

On pourrait dire, n’est-ce pas, que ces gens n’ont pas conscience de la gravité de l’état de guerre dans le pays, ou encore qu’ils manquent de patriotisme.

Au lieu de leur jeter la pierre, voyons cela de plus près, cher lecteur.

Depuis le début de l’agression du Mali, en 2012, après la chute du Président ATT, les politiciens maliens qui s’étaient rués à Ouagadougou auprès du Président Blaise Compaoré se sont distingués par des comportements indescriptibles, vulgaires, indécents, de gens qui cherchaient plus à gagner quelque chose dans des querelles de clocher qu’à sauver leur pays en danger. Ce qui a fait dire au Président burkinabé que : « ces gens n’aiment pas leur pays ». Ces marchands d’illusions et maîtres de pantalonnade démocratique, sans honte, ont déçu nos parents et amis burkinabés, qui se sont dits qu’ils « pensaient que les Maliens valaient mieux que ça ». Le ridicule ne tue plus dans cette société malienne, mais, eux, ils ont tué le Mali et les vrais Maliens en dignité, par leur défoulement de Wolossos (vérifiez les souches). Ils n’en avaient cure.

On pourrait dire, n’est-ce pas, que ces gens n’avaient pas conscience de la gravité de l’état de guerre dans le pays, ou encore qu’ils manquaient de patriotisme.

Hum, poursuivons.

Tandis que le pays étaient au bord de la division, les trois régions de l’Est (Gao, Tombouctou, Kidal) quasiment occupées, sous le joug des bandes armées (rebelles, milices, aventuriers), d’aucuns sans souci se gavaient à Bamako des produits collectés de la solidarité nationale destinés aux populations meurtries. Au même moment, des soldats étaient faits prisonniers ; gardons-nous de savoir comment étaient gérées les PGA de la troupe. Tenons-nous en à l’observation que la fête de tous les jours n’a jamais baissé d’intensité que dans les familles des victimes. Le reste du pays, entre curiosité et indifférence, vaquait, tranquille, à ses affaires.

On pourrait dire, n’est-ce pas, que ces gens n’avaient pas conscience de la gravité de l’état de guerre dans le pays, ou encore qu’ils manquaient de patriotisme.

Bon, continuons donc.

Au moment où le Mali entier pleurait ses morts des horribles massacres de Kulogon, Dialasagu, Ogosagu, Sobane Da et tant de villages martyrs, où l’Armée manquait de tout : munitions, casques, gilets, et ses camps tour à tour saccagés, qu’on se morfondait en pensant aux prochaines victimes, le Centre embrasé criant au secours, d’aucuns passaient des marchés bidons juteux, des contrats frauduleux, des combines de faux jetons pour s’enrichir. D’autres, dans la ferveur de l’insouciance de nouveaux riches sans mérite, de vrais parvenus, profitaient de l’argent public pour s’en mettre plein les poches, accaparer et construire, faire la bamboula, s’éclater avec des filles dans des palaces et sur des bateaux de croisière ; sacrés bougres d’ânes. Quelle misère !

On pourrait dire, n’est-ce pas, que ces gens n’avaient pas conscience de la gravité de l’état de guerre dans le pays, ou encore qu’ils manquaient de patriotisme.

Et bien, passons.

Lorsque la donne a changé avec le nouveau régime installé en 2021, le scandale du dénuement a été corrigé, et l’Armée nationale, rééquipée. Pourtant, le sang malien n’a jamais cessé de couler et continue de se verser chaque jour. Celui des braves soldats au front, mais aussi et encore de populations isolées, assiégées, de personnes enlevées, tuées dans des raids, à domicile, aux champs, sur la route, en bateau… Malgré tout, les habitudes des jouisseurs et profiteurs de tout acabit n’ont pas changé dans les salons feutrés de la capitale. La fête se poursuit, comme si de rien n’était, avec les célébrations : mariages somptueux, musique, festins, cérémonies fastueuses, rencontres festives, on chante et on danse ; que la vie est belle ! Il est vrai que la vie ne s’arrête pas, que les deuils passent, qu’il ne faut pas tomber dans la sinistrose, rire un peu fait du bien, détendez-vous ! On a aussi le temps de se fâcher, de rouspéter, de grogner, de grever, de marcher, même de « boulevarder ». C’est le train-train quoi. Et puis, quoi ? Certains trinquent, d’autres galèrent, la guerre est bien loin. Ah bon ! il y a donc une guerre ? Oui, c’est à la télé. Il y a une belle publicité qui passe, c’est tout ?!

On pourrait dire, n’est-ce pas, que ces gens n’ont pas conscience de la gravité de l’état de guerre dans le pays, ou encore qu’ils manquent de patriotisme.

A présent, devisons sur le pourquoi.

Le patriotisme ne se discute-t-il pas, en fin de compte,  au regard de tout ce monde qui, depuis une quarantaine d’années, se conduit en misérables usagers d’expédients ?

Le patriotisme semble n’être devenu aujourd’hui qu’un meuble de discours, un langage des allées du pouvoir, un vocable désespéré de gouvernement faisant appel à un sentiment perdu dans le vague de la mémoire nationale. Vu que la réaction voulue n’arrive point, l’autorité espère mobiliser une flamme apparemment éteinte, une lueur imperceptible en tout cas chez la majorité des individus. Il ne faut pas se leurrer !!

Qui est patriote, qui ne l’est pas ?

En vérité, on ne peut ignorer que la populace cherche son pain. Le gros du public- hommes, femmes et enfants, picoreurs en journée, n’ont pas de quoi grignoter, tenir, vivre. Ils se battent au quotidien pour survivre. Pour eux, qui voient des fortunés pousser dans un jeu de faveurs et non de mérite, il n’est pas question de renoncer à quoi que ce soit qu’on peut capter, subtiliser au passage. Tout sourire de « la chance » est à saisir, sans questions ni scrupules. Tous les moyens sont bons pour avoir un peu, gagner même une broutille, quitte à tricher, se servir pian, voler, escroquer, soutirer, détourner, arracher, brigander. A ce stade, plus de honte, plus de dieu, plus de dignité, la morale comptera pour plus tard, lorsque dans la chasse déclarée au butin public, à qui mieux mieux, on parviendra à son tour à amasser et se glisser et sortir du trou. Le Seigneur pardonne ! Ainsi soit-il.

Qui donc est patriote, et qui ne l’est pas ? Allez savoir. La question elle-même dérange. Ceux qui veulent acculer les autorités s’insurgent contre une fâcheuse tendance de supporters à indexer des « mauvais Maliens », MALIDENJUGU. Ces partisans aussi qui classent et disqualifient d’autres sont-ils eux-mêmes des patriotes, ou d’impudents opportunistes ? Certains d’entre eux ont, plus d’une fois, changé de camp au gré du défilé de mentors. A qui se fier, si le patriotisme change de visage selon qu’on est aux affaires ou à la marge ?

Cette revue panoramique du débat patriotique malien nous permet d’aborder l’essence ignorée du patriotisme, l’amour de la patrie vraie. Sans référer aux définitions classiques, de quoi s’agit-il ?

Vous ne pouvez parler de patriotisme, sans le repère du territoire. Le territoire national, le pays, est une somme de territoires multiples, qui sont autant de terres natales des individus. Le cordon ombilical de chaque enfant le lie à ses parents. Le lieu où on l’enterre signe la relation intime de la personne avec la terre, le bercail, où généralement il vit son enfance et grandit, avant d’aller voir ailleurs. Ce n’est pas le cas des familles des communautés nomades ou des fonctionnaires dans les vagues de mutations, obligés de se déplacer. Toujours est-il que l’homme, à tout moment, vit forcément sur une terre, où repose ses pieds, facteur de son équilibre physique, psychique et mental.

Dans la durée, la personne développe des connexions avec son milieu, qu’il vit dans sa chair et dont il porte le souvenir partout où il va. Dans l’environnement où il évolue, respire, capte, sent et ressent les êtres tout autour, la nature et ses effets le marquent durablement. Lorsqu’il se fond dans cet espace, dans sa communauté, lui avec ses émotions, il en garde une empreinte quasi-indélébile : une conscience, une identité. Ce sentiment identitaire est la base de sa personnalité tissée des valeurs familiales en partage, qui le font vibrer à l’occasion. Il s’effectue une sorte d’ancrage mental de l’individu dans son espace de vie, son territoire : l’enracinement. Vous l’aurez compris, celui qui n’a pas poussé des racines en un lieu n’y a d’attachement que temporaire, ou symbolique.

Le patriotisme réel est cette sève qui remonte de la terre par la plante des pieds et irrigue vos veines et stimule vos sens. Il se transforme en souffle qui façonne la perception, l’esprit, la sensibilité, devenant un pilier de l’être moral, une source de la dignité, une charpente du code de l’honneur établi. Tout ce qui touche le territoire (qu’on ne confondra pas au terroir), touche la personne dans son âme. Ce lien fort est difficilement trahi par une attitude de reniement. Voilà comment germe et se développe la graine du patriotisme dans les tissus, dans le cœur et dans la tête des hommes, allant de la sensation à l’émotion, puis à la raison.

Qu’en est-il de notre patriotisme de nos jours ?

Je dois vous dire, chers jeunes, pourquoi la flamme patriotique est sans chaleur ni éclat, entrainant les comportements décriés d’aujourd’hui. L’État néocolonial en est la cause, puisqu’il reproduit le schéma destructeur d’âmes de l’État colonial. Examinons cela en profondeur pour ne pas continuer à nous perdre.

Le colon a adopté une division de notre territoire qui convenait à son plan de démembrement et de domination de l’empire affronté, assailli, mis en déroute. Mais, cette division, véritable démantèlement, se joue de la réalité territoriale qu’il a trouvée, et qui reflète l’âme des populations. Qui ne connaît les références communautaires viscérales comme Bwatu, Macina, Mandé, Songhoy ou Wagadu ? J’en passe.

Les différents territoires natifs sont restés immuables dans la succession des empires. Au lieu de se fier à cette organisation territoriale autochtone, achevée, historiquement légitime, qui plus est source d’harmonie, l’État postindépendance a malheureusement maintenu le plan logique de l’usurpateur, avec comme régions administratives : Kayes, Bamako, Sikasso, Ségou, Mopti et Gao, sans en mesurer le piège. De là débute une dérive vertigineuse de la nouvelle république en gestation, car ces régions, même si elles se concentraient autour des cités emblématiques des territoires anciens, elles n’en véhiculaient nullement ni l’âme ni l’esprit. Ces nouveaux territoires de la République, sans passé, demeurent des artifices à troubler l’imaginaire national, avec de nouveaux repères d’identité non véritablement vécus :

  • Le Kénédugu nous parle, tandis que la Région de Sikasso veut dire quoi ? Rien.
  • Le Khasso également nous parle, mais non la Région de Kayes.
  • Le Sosso nous édifie, ce n’est pas le cas de la Région de Koulikoro.
  • Le pays Bozo, l’Interfleuve, est une réalité, il est où ?
  • La pays dogon a du sens, il est où ? à Bandiagara, à Douentza ?
  • Le pays targui non plus ne saurait être méconnu, où se trouve-t-il ? Allons !

Ce n’est pas juste de supposer qu’il s’agirait là d’une approche par ethnie, prétendument séparatrice, qui mettrait en danger l’unité nationale. Pareil argument est un honteux déni de la réalité sociohistorique, antérieure à l’État, de nos territoires et de nos communautés. Ce fait territorial, matériel, a servi partout à l’organisation des grands États, dont la France, où « la Départementalisation a respecté les limites des anciennes provinces »  ; l’Allemagne, bien entendu, est fière de ses lands ; la Russie fédérative est un autre exemple de cette logique territoriale humaine ; la Chine et l’Inde de même. Les tentatives de sécession craintes ne sont à l’origine que des complots fomentés par des puissances (cas du Mali, du Katanga au Congo Léopoldville, du Biafra au Nigeria, plus récemment, du Tigré en Éthiopie).

Pourquoi la reconnaissance des territoires avec leurs dimensions typiques, identitaires, linguistiques, culturelles, cultuelles, serait à craindre au seul Mali, pour quelle raison ? Quand elle est, au contraire, un facteur d’harmonisation du service de l’État et d’intégration d’ensemble. Notre histoire, singulière, nous est propre. Mais, nous reproduisons, sans trop y réfléchir, la pratique centralisatrice jacobine de l’État français, appliquée à un pays « balkanisé » par une géométrie coloniale martiale. On en récolte au bout que du désordre. Prétendre qu’on ouvrirait ainsi une porte à un fédéralisme de dislocation relève de l’ignorance ou de la mauvaise foi. C’est une des raisons de l’irrédentisme touareg, bien qu’on ne saurait ignorer la main sous-jacente du colonisateur. Nos aïeux ont eu une intelligence pratique de la décentralisation, qui semble échapper aux orfèvres de la réorganisation territoriale. La nouvelle division, il faut le dire, hasardeuse et sans vie, décriée, viole les liens, les consciences et la mémoire multiséculaire des populations. Soyons raisonnables.

Peut-on croire que Kankou Moussa qui, de retour de la Mecque, fait construire son Palais à Gao et la mosquée de Djingareyber à Tombouctou, était un souverain en territoire étranger ? Pas du tout. Il n’a pas fait un siège et une prise de ces lieux pour y résider. L’Est malien, que par mauvaise habitude l’on désigne maintenant par « le Nord » à tout vent, n’est pas le territoire d’une ethnie et ne saurait l’être. Déjà à cette époque, toutes les communautés nationales y vivaient en harmonie, ce, depuis des siècles. N’est-ce pas qu’il y a un peu de tout le Mali à Bamako, aujourd’hui ? C’était le cas également, quand le siège du pouvoir était à Gao, ou encore à Ségou. Parce que tout le monde tend à se déplacer vers le centre politique ou économique du pays, beaucoup viennent s’installer ainsi à la capitale. Ils ont tous les noms de famille et s’intègrent aisément à la dynamique nationale.

Les royaumes et empires n’ont jamais été l’œuvre d’une seule communauté ethnique dans notre espace. Une ethnie peut simplement y jouer un rôle prépondérant. Nous avons toujours scellé des alliances : mariages, pactes, coalitions. C’est bien notre ignorance et superficialité actuelle qui fait naître des velléités de division conflictuelle, des suspicions et des méfiances intercommunautaires, du fait d’une gouvernance à contre-courant de l’histoire, ignorant ses territoires impératifs de référence. Il est grand temps de corriger cette anomalie malencontreusement entretenue, mordicus, par des gardes chiourmes du legs colonial. La refondation de l’État a du sens. Maintenant que la pertinence de la réhabilitation des légitimités traditionnelles semble comprise, on leur a attribué une journée et leur a distribué des drapeaux et des médailles. Parfait ! C’est un début à encourager, même si, de cette manière, la charrue semble quelque peu devancer les bœufs.

Les légitimités traditionnelles ne sont pas des autorités issues des circonscriptions administratives imaginées sur papier par le colon, ou son substitut, sans liens concrets avec les populations du tracé virtuel imposé par des fonctionnaires intéréssés. Ces légitimités réfèrent obligatoirement à un territoire natif, espace connu et reconnu dans ses limites géographiques et ses liens symboliques, source de la légitimité, et sans lequel, elles, elles n’existeraient pas. Aussi, la reconnaissance de la place et du rôle des chefferies traditionnelles dans l’organisation sociale et le système institutionnel républicain passe-t-il par la détermination de l’étendue territoriale de leur compétence (dominium), au risque de verser dans la caricature.

Les villageois préféraient ni avoir à faire au commandant Blanc ni au commandant devenu Noir après l’Indépendance, sauf exception bien sûr. Les chefferies assuraient le civisme de leurs populations, y compris en matière fiscale. Mais, avec le temps, l’État et ses représentants sont venus tout bouleverser par des comportements déplorables et des pratiques illicites, l’injustice par les abus et les faveurs. L’impuissance des premiers et la corruption des seconds ont mis à mal le système des valeurs. Ce qui a été à la base de la perte d’autorité tant des légitimités que de l’État lui-même, avec la double compromission de ceux qui sont censés le représenter.

Dès lors, les tares et dissolutions de la ville se découvrent de plus en plus dans les campagnes. Plus question d’idéaliser le village et ses légitimités, qui tendent à transgresser toutes les règles et interdits d’antan. Toute généralisation serait abusive, bien évidemment, car des villageois encore tiennent bon dans le sens de l’honneur et le respect de la vertu. Ce qu’il faut dire, c’est que la situation amplement détériorée n’est pas désespérée, ou irréversible. Elle demande à mettre résolument un accent sur l’éducation aux valeurs de tous les acteurs, les légitimités en premier.

Le patriotisme, puisque c’est l’objet de ce long développement que je voudrais clore, n’est pas le même en milieux sédentaire et nomade, il n’est pas le même pour les citadins et les ruraux, et il n’est pas le même pour les nationaux dans leur pays et ceux de la diaspora. Pourquoi ? Parce qu’il n’ont pas le même rapport à la terre, le ressenti varie selon. La terre témoin n’est-elle pas la dimension essentielle du patriotisme, où il pousse, germant dans les cœurs et subjuguant les consciences !?!

Lorsque vous vivez et ressentez le territoire, physiquement et mentalement, vous vibrez plus avec lui. La communauté, les hommes, compte également. Cependant, l’éducation aussi permet de cultiver une grande ferveur patriotique à travers les symboles de la collectivité, de l’État, de la République, du Pays, de la Nation.

Quel chantier !

Mohamed Salikènè COULIBALY

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