Dans c’est un exercice de clarification pour remettre les choses à leur place, le Chef du gouvernement a rappelé un pan de l’histoire dramatique de la colonisation au Mali relatif au contenu d’une correspondance en date du 13 septembre 1898 dans lequel le lieutenant-gouverneur du Haut Sénégal-Niger, écrit au commandant de la région du nord Tombouctou pour lui dire qu’étant donné qu’on ne parviendra jamais à se faire des amis ou des alliés dans ces tribus (Tamasheq et Arabe), il faut qu’on les mette dans l’impossibilité par la suite de la haine religieuse, qu’ils ont pour nous et dans l’impossibilité dans laquelle nous les mettrons, il faut les supprimer si l’on peut et cela en les affamant, les hommes en les empêchant d’acheter les céréales dont ils ont besoins, les animaux en les interdisant les rives du fleuve… », Lisez l’intégralité du message primatorial
« Aujourd’hui, nous avons un drame au nord : Tombouctou, Gao, Bamba, Bourem, en plus de la guerre physique, il y a une guerre politique, il y a une guerre informationnelle. Une guerre, qui consiste à manipuler les esprits. Parce qu’on considère qu’on a l’esprit faible.
Le ministre des affaires de l’Union européenne, Joseph Borel, disait récemment en 2023, que les Africains sont des gens faciles à manipuler, ce sont des cibles faciles. Et va dire devant les députés du parlement européen pour dire que l’Europe est un jardin, entouré de jungle. Quelques députés ont protesté, mais la majorité n’a rien dit. C’est un ministre des Affaires étrangères, qui parle.
Après ce qui s’est passé au Gabon, ce monsieur se lève un beau matin pour réunir les ministres de la Défense de l’Union européenne pour leur dire, attention nous avons des intérêts en Afrique, il faut chercher à comprendre ce qui se passe chez eux. Parce que jusqu’ici, on ne leur demandait pas. Maintenant, il faut qu’on leur demande.
C’est maintenant, qu’ils veulent savoir ce qui se passe en Afrique pendant qu’on se bat depuis des décennies. Je vous dis tout pour que les gens comprennent que nous sommes dans une bataille. Nous avons d’un côté les diables, qui tiennent le même discours que leur militaire. Chez eux, les politiques parlent, les militaires agissent, ils se voient la nuit pour coordonner parce que les militaires ne sont pas beaucoup. Par contre, ici chez nous, les politiques se moquent des militaires pour dire : les militaires maliens fuient, ils ne sont bons que pour faire des coups d’État et les défilés. Ils ne peuvent pas défendre le Mali. Voilà, ce qu’ils disent la nuit. Au lieu d’aller se voir pour coordonner les choses, comme les autres font.
Aujourd’hui, je dis que cette façon de faire est terminée au Mali en tout cas pendant que nous serions aux affaires. Nous, nous savons le souci des militaires qui sont au service du régime politique. Ils sont en train de mettre de l’ordre dans notre pays. Mais, quand on mène une guerre, il faut s’attendre à perdre des batailles, quand une guerre est juste, on perd des batailles, mais on gagne la guerre. Ce serait le cas du Mali, nous allons gagner cette guerre.
Des batailles perdues et non la guerre
Tout ce qui s’est passé récemment au nord, ce sont des batailles qu’apparemment notre armée a perdues. Mais, nous allons gagner la guerre. Qu’est ce qui s’est passé à Bourem ? On a vu des tweets des gens, qui annoncent avoir le contrôle de la ville, mais après la riposte cinglante des FAMa avec les conséquences que tout le monde connaît, les mêmes gens ont dit : non nous n’étions pas venus pour occuper, mais c’était juste pour rentrer, maintenant on ressort. Mais, n’est-ce pas ce qu’on appelle la razzia ? Ils ne sont pas sortis d’eux-mêmes, ils ont été chassés, certains sont allés se cacher dans les maisons et se mettre dans les habits des femmes, on est allé les cueillir et on a leur ami à leur place.

Il faut que notre pays comprenne, que nous ne devrions pas faiblir, on considère qu’on a un esprit faible, dès qu’on perd une bataille, on baisse les bras, il ne faut pas le faire. Le tournant de Ber, il y en a, qui n’ont pas digéré, parce qu’ils ont misé sur ça. Il a été dit que la MINUSMA, nous ne pourrons jamais la faire partir, que nous allons regretter. Notre armée, le Chef suprême des armées, le ministre de la Défense, le Chef d’état-major des armées, nos soldats ont dit qu’ils vont prendre les camps et on va les prendre. On a pris Ber, les quatre autres, on va les prendre et le départ des forces internationales, nous avons fixé au 31 décembre 2023. Inchala, cela va se réaliser. Tout est fait pour décourager les Maliens, pour nous perturber pour qu’ils découragent et abonner pour demander une prolongation. Cela n’arrivera pas. Tout ce qui se fait aujourd’hui, au nom des Maliens, c’est contre les Maliens. Analysons les déclarations, tantôt c’est l’EIGS, tantôt c’est le JINIM, tantôt c’est le CSP, tantôt c’est la CMA. Mais la réalité, c’est une lutte contre le terrorisme. Ce sont des mouvements terroristes, les autres parlent et font des tweets à leur nom. Certains ne sont même pas sur le territoire malien. Ils sont à côté et ils font un tweet en disant qu’ils ont pris Ber, ils ont abattu un avion. Mais, un avion abattu se brûle, on voit les épaves et on prend le pilote. Mais, qui a vu cela ? Rien n’est vrai de tout cela. Notre avion a mené ses opérations, c’est au retour, qu’il y a eu du vent sable, les gens de Gao peuvent en témoigner. Lorsque le pilote a vu le danger venir, il s’est éjecté et l’armée l’a récupéré. Qui a vu le débris de l’avion ? Personne. Mais, la communication veut gagner sur la communication avec des relais extérieurs, les sponsors du terrorisme, qui ont de gros moyens de communication pour intimider notre peuple. C’est en cela que je demande aux populations du nord de ne jamais baisser la garde, de ne jamais se laisser atteindre le moral et de ne jamais se donner l’impression que le Mali vous abandonne. Le président de la Transition, Assimi Goïta, a ordonné lors du dernier conseil des ministres l’annulation du côté festif de la célébration du 22 septembre 2023 pour que les moyens soient mis à la disposition des populations du nord pour les soutenir. Dire qu’Assimi ne sort pas pour s’adresser aux Maliens, c’est de la propagande. Les gens disent ça avec la transition le jour, la nuit, ils vont sur le plateau pour dénigrer le Chef pour dire qu’ils ne sont pas allés à Gao. J’appelle cela de l’exhibitionnisme. D’autres disent qu’il devra ressembler à Georges Bush, je crois qu’ils se sont plantés. C’est d’abord un très mauvais exemple.
Des vivres pour les populations à la place des festivités du 22 septembre
Ce dont les populations ont besoin : c’est la présence auprès des soldats du Chef d’état-major des armées, qui est allé dans le feu pour leur remonter le moral. Ce dont les populations ont besoin, c’est quand les politiques viennent, qu’ils apportent de l’espoir aussi bien dans le discours que dans l’accompagnement. C’est ce que le Président est en train de préparer. Donc il ne faut pas que les agitateurs aillent sur les médias pour dire que Assimi devrait aller là-bas, faire le Zorro, se montrer à Gao. Je leur réponds en leur disant que nous ne sommes pas intéressés par le spectacle. Nous cherchons à faire des choses durables. Et c’est ce qu’on est en train de faire aujourd’hui.

Je voudrais aussi expliquer ceci aux populations du nord que l’histoire ne doit jamais être oubliée dans ce pays. Les populations de Gao ont déjà résisté, les populations en particulier les Arabe et les Touareg, au nom desquelles, certains prétendre agir, sont les plus grandes victimes de cette situation. Ce sont elles qui sont dans les camps de réfugiés. Tous ceux qui sont à l’origine de cette situation habitent dans des villas à Bamako, dans d’autres parties du Mali ou à l’extérieur. Mais, la majorité de la population souffre. Ce sont elles, qui sont dans des camps de réfugiés sans avoir à manger encore moins à boire. Certains font du commerce avec son malheur. Il faut que les populations elles-mêmes soient extrêmement vigilantes. Il ne faut pas qu’elles tombent non plus dans l’amalgame. Les terroristes n’ont pas d’ethnie, ils n’ont pas de pays, ils n’ont que des intérêts égoïstes et des sponsors étrangers. Donc, populations arabes et touaregs, elles sont chez elles à Bamako, à Kayes comme le Bamanan est chez lui à Kidal. Le Mali, c’est pour tous les Maliens. Ne pas tomber surtout dans l’amalgame. Parce que, sous l’effet de la colère, certains citoyens ont peur qu’on vienne les agresser. Il faut démontrer le contraire. Nous ne devons pas tomber dans les erreurs. Parce que la colère est une très mauvaise conseillère. Et, dès qu’un cas arrive, les sponsors du terrorisme vont en faire leur premier point d’information pour intoxiquer notre population.
L’administration coloniale coupable de crimes contre l’humanité sur les populations Arabes et Tamasheqs
Souvent je parle avec mes amis tamasheqs et arabes, ils sont trop nombreux d’ailleurs, beaucoup ne savent pas. Pour rappel, dans mon village dans le temps, tout le monde parlait le sonrhaï et le tamasheq, ce n’est pas pour rien que je m’intéresse beaucoup à l’histoire, malgré ma formation d’ingénieur en télécommunication. Je vous raconte un pan de l’histoire, qui va vous donner à réfléchir. «le 13 septembre 1898, le lieutenant-colonel, lieutenant-gouverneur du Haut Sénégal-Niger, adresse une correspondance au lieutenant-colonel-commandant de la région du nord Tombouctou, je cite : « étant donné qu’on ne parviendra jamais à se faire des amis ou des alliés dans ces tribus (Tamasheq et Arabe), il faut qu’on les mette dans l’impossibilité par la suite de la haine religieuse, qu’ils ont pour nous et dans l’impossibilité dans laquelle nous les mettrons, il faut les supprimer si l’on peut et cela en les affamant, les hommes en les empêchant d’acheter les céréales dont ils ont besoins, les animaux en les interdisant les rives du fleuve. Il en résultera que les tribus mourront de misère ou qu’elles fuiront vers d’autres régions pour qu’enfin, elles se sentiront impuissantes et se rendront à la merci et alors, nous pourrons leur imposer un genre de vie qui les empêche de nous nuire. Le colonel de la région de Tombouctou, colonel Major, il écrit : « demain, l’avion avec ses bombes et sa rapidité d’évolution viendra nous apporter son puissant concours en empêchant les rassemblements, en détruisant les villages et nous donnera les renseignements qui nous permettra d’opérer à coût sûr et sera l’instrument de surprise. Ce sont des officiers et autorités administratives qui s’écrivent de telles correspondances contre les Arabes et les Touaregs.

Pendant cette période, les Songhaïs, qui ont refusé de collaborer en cachant leurs frères sous leurs tentes, mélangeant leurs animaux aux leurs, ont payé pour attitude récalcitrante. L’administration coloniale a embastillé beaucoup songhaïs, d’autres se sont faits décapités, les têtes exhibées dans des marchés et sur des places publiques pour intimider les gens et les obliger à obtempérer. D’autres ont déporté en Guinée et sur l’Île de Gorée, où ils sont morts. Les plus chanceux ont épuisé leur délai de 15 ans et sont revenus au village pour y passer le reste de leur existence. C’est après plus d’un siècle de ces crimes contre l’humanité que les descendants des mêmes gens viennent dire que les Arabes et les Touaregs sont leurs amis contre les autres Maliens. Ces faits datent de 1922 et c’est documenté, dont il détient copie. Donc ils ne viennent pas profiter de la nouvelle génération pour dire des choses et d’autres croient qu’ils racontent la vérité. Ils défendent leurs intérêts. S’ils étaient arrivés à diviser le Mali, ils allaient créer la même discorde dans la partie divisée. On allait trouver parmi les gens, ceux qui sont propres, ceux qui sont bien, ceux qui sont du sang bleu et ceux qui ont du sang noir. Pendant ce temps, ils vont continuer à exploiter les ressources. C’est pour cette raison que notre peuple doit parler d’une seule voix en ayant le sens de l’histoire, le sens de ses obligations face à l’humanité. Tout le monde regarde le Mali aujourd’hui et nous devrions donner l’exemple sur tout le plan.
Nécessaire engagement citoyen pour soutenir les FAMa
De la même manière, dont nos militaires se battent, les intellectuels aussi doivent se battre, se cultiver et apporter la contradiction. Nous devrions nos enfants, diriger bien le pays, pour arriver à une situation de non-retour. Nous sommes dans une situation, où beaucoup ne sont pas sûr de l’issue heureuse, mais le Président et beaucoup de gens disent, nous n’avons de choix, nous ne pourrons qu’avancer. Il faut que nous atteignions le point de non-retour. C’est en ce moment que les uns et les autres accepteront les discussions. Je dis aux citoyens Maliens, qui sont entrés dans ce combat terroriste, qu’au Mali, nous avons dit qu’en appliquant l’Accord de la paix et la réconciliation nationale, il y a des données qu’on ne doit pas négocier : l’Indépendance du Mali, sa Souveraineté sur l’ensemble du territoire, la forme républicaine et laïque de l’Etat. Au-delà de ces quatre conditions, tout le reste est négociable entre nous Maliens, notamment comment administrer notre pays. Mais, les étrangers ne peuvent venir nous dire ce qu’il faut faire. Vous désignez quelqu’un qui est plus puissant qu’un Président de la République, on ne peut l’accepter. Et dans les relations dites internationales, il ne faut pas se tromper, ce sont les plus forts écrivent la règle après on dit que c’est tout le monde. Ceux qui ont créé la CPI, pourquoi il n’y a aucun de leurs gens qui y vont ? On n’y amène que les autres, qui ne l’ont pas créée. Ceux qui nous donnent de leçons tout le temps dans le dessein de manipuler les esprits trouvent des gens qui les écoutent toujours. Nous avons décidé en tout cas, sous la transition pendant que nous sommes-là, chaque fois qu’un haut responsable va se permettre de nous dénigrer, nous allons le remettre à sa place.

Avant qu’est-ce qu’ils faisaient, ils dénigraient nos gens que eux aussi vont dénigrer nos militaires. Ces genres de comportements sont désormais révolus au Mali. Le vendredi pendant les citoyens maliens mourraient, la Première ministre de la France va à l’Institut d’étude stratégique avancée de la défense nationale pour dire en substance : « qu’en réalité, c’est parce qu’eux, ils ont quitté qu’il y a ces attentas avec autant de mort au Mali. Que le Mali est en train de perdre la guerre. Mais, où sont toutes ces Organisations, qui nous ressassent des Droits de l’Homme, qui n’arrêtaient pas de faire des rapports sur le Mali ? Où étaient-elles quand des populations civiles mourraient sur le bateau en feu ? Quand les populations mourraient à Tombouctou, à Bourem, partout, on n’a entendu personne en parler. Ce sont les mêmes qui vont venir demain quand, ça les intéresse faire les amis du Mali. Ces genres de discours, il faut le déconstruire. Le déconstruire pour donner confiance à notre peuple. Nous ne pouvons pas accepter ces genres discours encore. Je l’ai rappelé plusieurs fois.
Les soldats français, qui sont morts ici, sur lesquels on s’incline sur leur mémoire et auxquels, nous serons éternellement reconnaissants, quand vous écoutez les cérémonies funéraires organisées en leur honneur aux invalides à Paris, vous n’entendrez jamais un passage du discours faire référence au Mali. Tous les discours disent qu’ils sont morts pour la France. Et pourtant, ils sont morts au Mali. Ils veulent nous intimider avec ça. Les soldats et civiles maliens, victimes de cette barbarie, personne ne se rappelle d’eux. Portés disparus, mis dans des fausses communes, cela préoccupe personne. Or en 1944, quand la France était occupée, il n’y avait plus rien, la capitale de la France libre n’était pas Paris. C’était Brazzaville. Ce sont les Africains, entre autres qui ont versé leur sang, pour restaurer à la France son honneur et sa dignité. Donc, n’ayons aucun complexe de quelque dirigeant politique que ce soit. Nous ne sommes ni complexés et disposer à recevoir de leçon de quelqu’un.
Parmi ceux qu’on a appelé les tirailleurs sénégalais, c’est le Bamanankan qui était leur langue de travail. Parce qu’ils étaient non seulement les plus nombreux, mais surtout les plus courageux à monter aux fronts, donner leur vie pour sauver la France. Donc, qu’on ne vienne pas nous intimider après avoir mis de lunette bois pour qu’on ne voie rien. Un président vient nous dire qu’ils sont venus combattre le terrorisme, celui-ci s’étend, après vient nous dire « oui c’est parce que nous avons quitté, qu’il ait des morts. Ce sont des batailles qui ont été perdu, mais la guerre, comme je l’ai dit, elle sera gagnée par le Mali. Il faut que nous comprenions, que les bases que les uns et les autres ne veulent qu’on prenne, vont être maitrisées.
Des militaires de l’OTAN pour disloquer la CEDEAO et intimider les pays d’accueils et leur classe politique
Le fait d’envoyer des armés dans les pays africains pour nous intimider, nous ne sommes pas dupes. Nous comprenons ce qu’il y a sur le papier, ils visent plusieurs objectifs : menacer dans le cadre de l’intervention de la CEDEAO contre le Niger, disloqué la CEDEAO. Vous pouvez imaginer les pays africains avec les armadas étrangers agressés un autre pays pour protéger un président dont se retrouve avec lui dans sa maison où il est confiné ?
Il ne s’agit point de s’immiscer dans les affaires intérieures d’un pays, mais l’on ne saurait la légitimité à un président dans les médias. Le temps est le meilleur allié de la vérité. Ces gens partiront du Niger. Les Nigériens disposeront de leur pays, comme le Mali, comme le Burkina, nous allons disposer de nos pays. Ce sont les citoyens qui vont décider qu’est-ce qui faut faire, quel ambassadeur recevoir ou pas. Quel contrat négocier et dans quelle condition ? Le deuxième objectif de ces forces européennes au Sénégal, au Bénin et en Côte d’Ivoire, c’est pour intimider les dirigeants de ces pays. Une base militaire chez eux, les Présidents de ces pays vont se dire, je dois faire attention, parce que si je ne fais pas leur jeu, on peut me renverser à tout moment avec l’aide de certaines personnalités à leur service. Et c’est déjà consommé, tout ce qu’ils demandent. Un refus équivaut à un coup d’état contre eux. On peut même les éliminer physiquement au besoin pour qu’on ne vienne plus parler de retour à l’ordre constitutionnel.

Troisième objectif, les Européens cherchent à intimider la classe politique de ces pays. Tous ceux qui peuvent accéder à la parole publique, autrement dit au peuple, sont intimidés et le peuple avec. Parce que la parole du peuple est portée par ces leads. Avec de telles armadas, il va sans dire que les gens vont se taire. Parce qu’on va se dire, que si on organise des manifestations, on s va se faire mater. On va utiliser les instruments de l’Etat contre la Justice pour transformer la lutte politique du peuple en lutte judiciaire. C’est-à-dire, quand on est content, on te prend et on te juge et jeter en prison et la lutte est étouffée. Donc, ils cherchent à intimider et à étouffer les peuples.
Pour, il a salué la fédération de Russie, qui est actuellement notre partenaire stratégique, dont le droit de veto a permis de lever le régime de sanctions contre notre peuple à l’Assemblée générale des Nations-Unies. Il y a des arabes et des Touaregs, qui étaient frappés par ce régime parce qu’ils ont refusé de collaborer avec certains. Ce régime est parti en l’air maintenant. Je termine par lancer un appel aux populations de Gao et de Tombouctou. Je leur dit : soyez fort d’esprit. Tous les peuples qui mènent un combat juste, qui refuse de céder, c’est ce peuple qui gagne. La victoire finale, c’est pour la République du Mali avec ses dirigeants, que le peuple a choisi.