Une maxime bien de chez nous enseigne que : celui qui n’a pas atteint l’autre rive ne doit pas se moquer de celui qui se noie. En fait, ceux de la Transition qui n’ont pas encore traversé la rivière ne doivent pas se moquer des Démocrates. Attendons l’heure du bilan.
Or il y a aujourd’hui ces thuriféraires de la Transition qui tirent à boulets rouges sur la période dite de démocratie au Mali. Comme si la Démocratie a été la pire des options politique que le Mali n’ait jamais choisie. Puis, il y en beaucoup d’autres à penser que l’époque de la dictature a été la meilleure pour le Mali. Notamment celle de Moussa Traoré qui a battu le record de la longévité et aussi celui la cruauté. En effet, entre autres crimes, le dictateur Moussa avait éliminé physiquement tous ses compagnons avec lesquels il avait perpétré le coup-d’Etat du 19 novembre 1968. C’est bien ça la dictature, facile à gérer mais difficile à assumer.
Donc pour être la meilleure, la dictature serait donc celle qui conviendrait le mieux au Mali et aux Maliens. Les autres ont lamentablement échoué parce qu’ils s’étaient proclamés démocrates. Et voilà qu’aujourd’hui, plus personne ne les fera confiance pour encore leur confier les destinées du pays, peut-on lire dans le comportement de ces thuriféraires de la Transition.
A se demander si cet acharnement à brocarder la Démocratie n’est pas fait dessein. On n’aime pas la démocratie parce qu’elle signifie élections et élection signifie reddition des compte et quand on rend compte on encourt des sanctions.
Cette sanction de perdre sa place au profit de quelqu’un d’autre est le pire qui puisse arriver à un adepte de la dictature. Surtout que nombre d’entre eux n’ont rien risqué pour avoir le pouvoir et, ils croient qu’on peut continuer à le garder indéfiniment en usant de la force et de la calomnie. Mais attention, le raccourci de la dictature peut mener encore plus loin que l’on ne pense.
Pourtant le Sénégal vient démontrer qu’il n’y a rien à craindre des élections et de la démocratie.
Donc, faites-vous élire et arrêter de penser qu’on peut faire le bonheur du Peuple malgré lui-même.
Source: L’Observateur