dimanche, 25 mai, 2025

Issa Kaou N’DJIM défend la promotion d’Assimi GOÏTA et de ses compagnons au grade de général

Le président du parti ACRT-FASO KA WELE, Issa Kaou N’DJIM, estime que la nomination du colonel Assimi GOÏTA et de ses compagnons au grade de général ne devrait pas susciter de débat. Selon lui, ces promotions sont justifiées par les accomplissements de ces hommes, qui ont su gérer les crises sécuritaires du Mali, mettre fin à la présence de forces étrangères et rétablir la souveraineté nationale.

« Bonjour, le débat autour de la nomination du colonel Assimi GOÏTA comme Général d’Armée et de ses co-promus à divers grades de général n’a pas lieu d’être. Ce débat ne devrait même pas se poser parce que c’est normal. Ces nominations sont une bonne chose pour plusieurs raisons. J’estime que certains n’ont pas compris la situation, car poser cette question ou suggérer que cela ne devrait pas se faire, c’est méconnaître la réalité.

Pour moi, contester le fait qu’Assimi et ses co-promus soient devenus généraux est une insulte. Assimi n’a même pas été nommé maréchal. C’est pour cela que j’avais demandé à Assimi de me laisser l’épauler pour plusieurs raisons, que je vais justifier. Ce qu’Assimi a accompli en quatre ans, depuis 64 ans, aucun autre président n’a pu le faire, dans aucun domaine. La réalité est là : du président Modibo Keïta à Moussa Traoré, en passant par Alpha Oumar Konaré, ATT ou encore IBK, le Mali a toujours été confronté au problème de la rébellion.

D’abord, le président Modibo Keïta a tenté de l’éradiquer, tout comme Moussa. Ce dernier a pu gérer la situation pendant un certain temps, mais comme cela n’a pas été bien géré, le problème est revenu et a pris une autre tournure, avec le terrorisme, le djihadisme, et tout ce que nous connaissons actuellement. Il faut comprendre que la France a été derrière toutes ces rébellions et conflits au Mali.

Que ce soit en 1963 ou en 1994 sous Alpha, le problème n’a jamais été réglé. Moussa, au moins, avait essayé de trouver un début de solution, notamment à Kidal, mais cela n’a pas marché non plus, et la situation s’est aggravée à partir des années 2007, 2008, 2012 jusqu’à aujourd’hui. Il a fallu l’arrivée d’Assimi et de sa bande pour que l’on commence à voir une solution. Ils connaissaient déjà le terrain, étant des colonels, et savaient ce qu’il fallait faire, même s’ils n’avaient pas encore les ordres nécessaires pour agir.

Aujourd’hui, certains peuvent commenter sans connaître la réalité du terrain, mais eux l’ont vécue. Moi-même, je les critiquais pendant quatre ans, avant même le départ de Barkhane, de la Minusma, et d’autres forces étrangères. Mais le temps a donné raison à Assimi Goïta. Il a renvoyé ces forces, et nous sommes toujours là.

Il faut reconnaître que, grâce à leur ténacité, ils ont renvoyé ces forces étrangères, qu’il s’agisse des forces onusiennes ou autres. Aujourd’hui, l’armée malienne contrôle le territoire, protège les populations et mène les opérations d’intervention. Cela est à mettre au crédit du Général d’Armée Assimi et de ses compagnons.

Aujourd’hui, ce n’est ni la France, ni le Sénégal, ni la Côte d’Ivoire, ni le Burkina, ni le Niger, ni même l’Algérie qui décide à la place du Mali, mais bien le Mali qui décide pour lui-même et pour les Maliens. Il est à l’actif du président Assimi. Avant l’arrivée de la transition, les officiels maliens devaient demander l’autorisation à la Minusma pour se rendre à Kidal. Cela était inadmissible et une honte totale pour notre pays.

Tout cela a pris fin aujourd’hui. Si Assimi et ses compagnons ont réussi à rééquiper l’armée et à fournir le matériel nécessaire pour faire face à l’insécurité, cela ne peut être que salutaire. C’est pourquoi j’ai toujours dit qu’Assimi n’est pas un homme politique et qu’il n’a pas de force politique derrière lui.

J’aurais vraiment voulu qu’il m’accepte pour l’aider dans cette tâche de communication. Car il faut reconnaître que, malgré toutes les tentatives pour le décourager, il a tenu bon et les résultats sont là.

Il a été courageux et imperturbable, prenant un risque énorme. Si cela n’avait pas fonctionné, nous serions tous sortis pour critiquer. Mais les résultats sont là : ils ont sécurisé le territoire, récupéré des zones perdues, et l’État est désormais présent à Kidal. Il ne reste que certaines zones comme Tenzawaten, qui échappent encore à notre contrôle, mais qui sont déjà en voie de réintégration.

Je pense qu’élever ces hommes au grade de général n’est pas condamnable, car ils le méritent. En quatre ans, ils n’ont pas eu de promotions et étaient déjà colonels à leur arrivée. Un colonel peut devenir général sans passer par le grade de colonel-major, c’est permis dans l’armée.

Pour moi, leur nomination à titre exceptionnel ne devrait même pas faire débat. Si cela n’avait pas été fait, nous aurions même dû le réclamer ». 

(Correspondance particulière)

Premium

Officiel: L’Allemagne est entrée en récession

L’activité en Allemagne, première économie européenne, est entrée en...

Nigeria: KBC International investira 500 millions $ dans la construction de logements abordables

Alors que la plupart des promoteurs immobiliers locaux refusent...

Les banques américaines sont plus risquées que les marchés africains

Une publication de l’Agence Ecofin révèle une information capitale...

Lutte contre le terrorisme et sécurisation des élections : bientôt l’opération’’ Tilé Kura’’

Le président de la transition, le colonel Assimi Goïta,...

Secteurs

Articles connexes

Catégories populaires