mardi, 1 avril, 2025

Grèves répétitives au Chu Gabriel Touré: Troubles de péchés

Une énième grève au sein de l’hôpital Gabriel Touré, à quoi jouent ces grévistes? Prendre la vie des malades en otage. Ayez pitié ! N’oubliez pas le serment que vous avez prêté devant Dieu et les hommes. C’est incroyable de voir ce qui se passe dans cet hôpital par ces mouvements de grèves en fréquences répétitives à tout moment.

Depuis plus de deux semaines, les consultations médicales se  font rares dans cette structure hospitalière fortement sollicitée par la population.  Si l’hôpital est le recours des patients, de nos jours l’hôpital Gabriel Touré semble être une casse tête pour la population à cause des grèves inutiles à fréquence répétitive.

A qui  profite réellement cette  situation de troubles ?

Pour avoir la réponse à cette question. Nous avons mené  nos investigations au sein de cet hôpital. Le constat est amer, ces grèves sont faites pour recruter les patients et les envoyer dans les cliniques privées aux alentours de l’hôpital Gabriel Touré et d’ailleurs.  La plupart des patients sont vus dans les bureaux de certains médecins et ensuite référés dans les cliniques privées avec les bulletins d’examen de l’hôpital public

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Les statistiques avancées font état de 70% de patients qui sont désormais envoyés dans ces cliniques privées au détriment des hôpitaux publics en question.

Et pourtant l’état investit des moyens financiers énormes dans l’achat des équipements ultra modernes pour la prise en charge efficace et efficiente des patients. En un mot, dans ces dernières années le gouvernement du Mali a injecté une grosse somme afin de restaurer un plateau sanitaire à hauteur de la demande et le bien être de son concitoyen.

Hélas, les résultats de ces mêmes équipements sont sabotés. On demande forcément aux patients d’aller répandre les examens dans les privées avec des équipements moins performants. Le patient n’est plus au centre des préoccupations de certains soignants. Pour certains, tout ce qui compte c’est l’enveloppe des privés.

Ces hôpitaux érigés en Établissement Publique à caractère Administratif doivent générer des fonds pour faire face à certaines charges fixes (salaires des contractuels émergent sur fond propre, primes de garde, ristournes…). Face à ces  multiples grèves des hôpitaux publics risquent d’être asphyxiés économiquement.

Dans cette situation préoccupante, quel est le sort réservé aux patients ? N’est-il pas temps de mettre fin à la récréation ? A ce sujet, les plus hautes        autorités sont interpellées et restaurent l’autorité de l’Etat dans ces hôpitaux.

Plus ça prend de temps, plus ça devient compliqué. Ceci étant, l’heure n’est plus au discours mais à l’action, d’agir vite et très vite. Sinon, quel avenir pour ces nombreux contractuels qui ne vivent que ces recettes générées par les activités réalisées?

La santé est un secteur très sensible, il appartient aux plus hautes autorités de gérer cette crise définitivement pour que le malien puisse être soigné dans son pays. Tout le monde n’a pas les moyens d’aller dans les cliniques privées pour se soigner.

Juste une façon de penser à ces pauvres malades qui n’ont besoin que des soins médicaux pour se sentir mieux.

Autrement dit, les hôpitaux demeurent le seul refuge pour les malades. Et pourtant bientôt un mois, deux grandes structures sanitaires du Mali à savoir l’hôpital du Point G et l’hôpital Gabriel TOURE sont presque en arrêt pour les consultations médicales et les interventions chirurgicales programmées. 

Le hic est que les patients dans leur majorité sont orientés vers les structures sanitaires privées. Ces établissements sanitaires privés ont germé comme des champignons. De nos jours, les 73% de ces structures sanitaires privées ne répondent pas aux normes. Et bizarrement vous trouverez qu’elles appartiennent aux praticiens des structures publiques ou en association avec des partenaires.

Sur chaque examen réalisé dans les cliniques privées, les praticiens hospitaliers touchent une partie de l’argent d’où le nom ristourne avec ces cliniques privées. Dans ce cas de figure, le patient paie plus que dans les structures publiques.

De nos jours, c’est devenu un business très juteux pour certains praticiens hospitaliers. Pourquoil’Étatrestesilencieux face à cespratiques?

Il est temps d’agir pour mettre fin à cette pratique commerciale qui déshonore la profession médicale.

Sanadé Sana

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