On se demande bien à présent ce qu’il faudrait retenir du passage d’Emmanuel Macron à la tête de l’État français. Historiens, philosophes, psychologues, psychanalystes et autres spécialistes des sciences politiques auront, c’est certain, beaucoup de mal à cerner sa personnalité atypique et déroutante. Impénitent vexateur, malhabile et maladroit, rien ne semble être normal dans son parcours. Adolescent de 16 ans, il s’amourache d’une femme plus âgée que lui de plus de 23 ans, en fait de la génération de maman, quoi ! ; il jouera parfaitement son rôle de gigolo, en révélant au monde un réel talent précoce de prédateur sexuel de femme d’autrui. Dans une France anciennement si chrétienne que Rome a déclarée « Fille aînée de l’Église », il y a dans cette relation inimaginable quelque chose au-delà inappropriée, de franchement choquante et sacrilège. Mais la liberté sans bride a ses exigences.
Tout compte fait, le fringant bonhomme, où qu’il passe, distille l’arrogance. La dernière illustration, il a qualifié, sans remuer précautionneusement au moins une fois la langue avant de parler, son oncle, Dr. Choguel Kokalla Maïga, Premier ministre, chef du gouvernement de la République du Mali, d’enfant « né de deux coups d’État ». Toujours l’injure à la bouche pleine de bave, le couteau sous la dent, il vomit tour à tour sur l’Algérie, le Maroc et la Tunisie, les trois pays du Maghreb.
Ce président nul n’a d’égard pour personne. Aussi loin que l’on remontera ses dérives verbales, l’inscription de ses agissements sera remarquée sur une ligne allant de la prostitution politique à la pornographie diplomatique. Depuis l’instauration des débats télévisés entre finalistes à l’élection présidentielle française, celui qui l’a opposé à Marine Le Pen en 2017 restera dans les mémoires comme un moment malpoli. C’est peut-être pour ces raisons que le Général Pierre de Villiers, grand homme s’il en est, a vite compris que le grand garçon est totalement immature, avec en plus un côté manipulateur trop prononcé, qui révèle chez lui un déficit substantiel d’intelligence émotionnelle, qui le rend incapable de comprendre la grandeur et la servitude militaires. Le bon Général a préféré démissionner. Le Général François Lecointre, qui prendra les rênes des Armées françaises, ne tardera pas à se rendre compte que le locataire accidentel de l’Élysée porte une certaine poisse. En homme érudit, il trouve le bon prétexte de rendre lui aussi le tablier, en arguant éviter que la fonction de chef d’état-major des Armées ne soit alignée sur la durée du mandat d’un président. En moins de cinq ans, Emmanuel Macron aura usé deux superbes Généraux et on se demande quand le troisième jettera à son tour l’éponge. Quelque chose qui rappelle un Ibrahim Boubacar Keïta manipuler six chefs d’état-major en quelques sept ans, ce qui n’a servi qu’à balafrer l’armée malienne.
Manu, pas Dibango, le mari de sa tante Brigitte, est un Président nul et anormal. Avec lui, en 2021, le déficit budgétaire français a atteint 220 milliards d’euros, 47 milliards de plus que prévus. Une aggravation de la situation des Français que le mouvement des Gilets jaunes n’a pu empêcher. Ce n’est pas tout. La facture de la crise du Covid-19 et les moyens mis en oeuvre par la Macronie pour la contrer ont lourdement pesé sur les finances publiques, doublant le déficit de l’État français. Comme pour signifier aux Français que Macron n’est pas béni, le Ciel en sa fureur a fait perdre, par la bonne entente entre l’Amérique et l’Australie, le contrat du siècle de Naval Group qui aurait dû valoir à la pauvre France la bagatelle de 56 milliards ! De quoi rendre fou le Président nul.
Qu’il insulte nos mères africaines de donner naissance à des pléthores d’enfants, lui qui a choisi de ne pas procréer, nous choque outre mesure. Qu’il insulte et traite les autorités patriotes de notre Transition de nulles, nous obligent à lui rendre gorge, d’autant que son cadet de six ans, Colonel Assimi Goïta, fait preuve d’une admirable éducation.
Voilà qui peut nous consoler, mais nous ne pouvons pas passer par pertes et profits tous les crimes à l’encontre de notre pays. Emmanuel Macron a un visage qui ressemble à celui d’un complice actif dans les tueries des 10, 11 et 12 juillet 2020 perpétrées par IBK. C’est Macron qui semble bien les lui avoir inspirées le 30 juin 2020, après le sommet du G5-Sahel à Nouakchott (Mauritanie), en se fendant d’un « Le Président Keïta est déterminé ». Dix petits jours après, utilisation des armes létales par la Forsat. Le Procureur de la République sera bien inspiré de lancer un mandat d’arrêt international contre le sieur Macron afin qu’il soit arrêté et conduit à Bamako pour être entendu par la justice malienne qu’il a aussi insultée.
Amadou N’Fa Diallo
Source : journal Le National du mercredi, 06 octobre 2021.
