« L’école m’a permis d’acquérir le savoir, les avantages sont nombreux tels que la bonne éducation, la bonne gestion de ma famille et le bon suivi de mes enfants sans l’assistance de qui que ce soit…. Le gouvernement doit faire ressortir ces quelques avantages de l’école et faire comprendre que le seul objectif de l’école ne se limite pas au travail mais il y a d’autres biens fait plus utile» témoigne Mariam Arama
La scolarisation des jeunes filles est un enjeu auquel le monde fait face depuis des années, bien que l’éducation contribue à l’épanouissement de l’individu et au développement des nations, beaucoup de filles en Afrique subsaharienne restent exclues du système scolaire. Malgré d’importants progrès au cours des deux dernières décennies, les filles en Afrique de l’Ouest et du Centre ont encore des niveaux de scolarité inférieurs à ceux des garçons.
La scolarisation des filles contribue aussi au développement, sensibilisons nos parents de la campagne, qui n’arrivent pas à voir l’idée des rôles phares que joue la femme en matière de l’éducation. La femme n’est pas destinée à faire simplement des travaux domestiques, elle a aussi droit à l’éducation. Aujourd’hui avec la mondialisation, les femmes commencent à s’intégrer dans la société et commencent à se faire entendre.
Dans de nombreux pays, une fille est souvent considérée comme un fardeau. De fait, certaines familles renoncent à les scolariser, choisissant plutôt de les marier ou de les faire travailler. La contribution aux frais scolaires peut aussi être un frein à leur scolarité. L’éducation joue un rôle fondamental en donnant aux filles et beaux- mères la liberté de prendre leurs vies en main afin d’en améliorer les conditions.
Selon Sitan Koné, Enseignante« les avantages que j’ai eu à l’école sont nombreuse : elle m’a permis d’acquérir des connaissances qui me sont très utiles dans la vie courante, elle m’a donnée une certaine autonomie intellectuelle (savoir lire et comprendre les choses), grâce à elle, je peux résoudre des problèmes me concernant et aider d’autres personnes dans la même situation (les démarches administratives et autres) et elle m’a permis une insertion. Les difficultés sont également nombreuses dont les moyens (matériels, déplacement et financiers). J’ai parcouru des kilomètres à la recherche des connaissances (primaire, fondamentale, secondaire, Université et l’Ecole Supérieure ‘’ENsup’’. Le gouvernement doit encourager les filles qui sont inscrites à l’école (moyens de déplacement ou frais de déplacement, prendre en charge la scolarité des filles, promouvoir l’intelligence féminine, bourse d’étude, etc. »
Pour Aissata Amadou Bocoum, coordinatrice Citoyenneté-Elles, l’éducation et le maintien des files à l’école sont les plus efficaces pour nous de leur assurer une vie épanouie où la confiance en soi et le courage seront leur arme de guerre contre les violences de toutes les formes qu’elles soient.
L’Afrique est un continent varié, composé de plus de 50 pays, d’un large éventail de cultures, de pays relativement riches, d’autres dépendants de l’aide étrangère, certains en proie à des guerres civiles, d’autres des démocraties stables, certains avec des populations ayant un niveau d’éducation relativement élevé et d’autres où la population est à peine alphabétisée.
« Il n’existe aucun instrument de développement plus efficace que l’éducation des filles. Si nous voulons que nos efforts aboutissent à la construction d’un monde en meilleure santé, plus pacifique et équitable, les classes du monde doivent être remplies de filles aussi bien que des garçons » a martelé Kofi Annan, Ex Secrétaire général des Nations Unies.
Lorsque les filles ont accès à l’éducation, elles développent les connaissances, la confiance et les compétences essentielles nécessaires pour se débrouiller et s’adapter dans un monde en constante évolution.
« Une fille éduquée renforce le pouvoir d’une nation et des générations futures, grâce à l’éducation, je peux m’exprimer librement dans la communauté, j’ai acquis des connaissances et des compétences de vie nécessaires pour passer avec succès de l’enfance à l’âge adulte » a déclarée Nèma Togo, étudiante.
Aucune approche unique ne résoudra tous les problèmes. Un large éventail d’interventions et d’initiatives est nécessaire pour améliorer l’éducation des filles de manière à ce qu’elles puissent réussir leurs études primaires et secondaires. Tous les partenaires de développement doivent faire preuve de créativité et de discipline s’ils veulent entreprendre des interventions centrées sur le processus et doivent les intégrer au sein d’un plan unique pour le secteur de l’éducation.
En effet, permettre à toutes les filles de comprendre l’importance de leur éducation est un premier pas pour limiter les différentes formes d’abus. Les filles scolarisées seront aussi plus sensibles à l’éducation de leurs propres enfants dans l’avenir. Elles peuvent mieux enseigner à leurs propres enfants, ce qui peut contribuer à renforcer toute une génération. Eduquer les filles, c’est leur donner la chance de se mettre en avant et d’atteindre leur plein potentiel de dirigeantes.
« L’école m’a permis d’acquérir le savoir, les avantages sont nombreux tels que savoir lire, écrire et comprendre le sens réel de ce que je lis et écoutes, la bonne éducation, la bonne gestion de ma famille et le bon suivi de mes enfants sans l’assistance de qui que ce soit…. Le gouvernement doit faire ressortir ces quelques avantages de l’école et faire comprendre que le seul objectif de l’école ne se limite pas au travail mais il y a d’autres biens fait plus utile » témoigne Mariam Arama.
Bréhima Traoré
